TABLEAU DE RECONNAISSANCE
CENTRE LE ROYER, ANJOU (QUÉBEC)
2013-2015
Plaque d’acier, peinture, acrylique, aimant, bronze
168 cm x 214 cm
Mandat : en hommage aux personnes qui travaillent au Centre Le Royer, concevoir et réaliser une œuvre d’envergure qui sera placée dans le hall d’entrée.
DÉTAIL
La partie supérieure présente, dans des tons chauds de rouge, de brun orangé ou violacé, un grand bouquet de cœurs qui s’étale sur toute la surface de l’œuvre. À la fois pareils par leur forme extérieure et individualisés par la couleur et les motifs qui y sont exploités, ces cœurs stylisés affichent, en lettres dorées, les noms des membres du personnel.
Regroupés dans une telle mosaïque, ils évoquent une action concertée et commune, celle de faire du bien aux bénéficiaires.
DÉTAIL
La composition intérieure de chacun des cœurs en acrylique est le fruit d’une réflexion sur les quatre éléments : eau, air, feu et terre auxquels s’ajoutent les étoiles et la lune. Associer l’immensité de l’univers au cœur humain augmente le dynamisme de ce cœur pendant que sa présence décuplée, dans la partie supérieure de l’œuvre, ennoblit la représentation.
DÉTAIL
Ces formes sculptées, délibérément colorées et lumineuses, entretiennent un lien de complémentarité avec les cœurs de bronze.
Ceux-ci, au nombre de huit, feraient office de pulsations, en ponctuant l’espace et en donnant, par leur opacité, une assise stable et régulière à l’ensemble.
DÉTAIL
La partie inférieure de l’œuvre, en exploitant le thème de la main, confirme l’importance du geste d’empathie et de compassion entre les membres du personnel et les bénéficiaires. Le bas-relief d’acrylique, traité dans des tons clairs et opaques, se fait lisse et doux. Il induit une série de mouvements, tous plus attentionnés les uns que les autres. Devant cette partie de l’œuvre, le sens du toucher est sollicité autant que celui de la vue. Et c’est la mémoire qui est interpelée pour lire ces mains qui prient, qui offrent, qui donnent, qui soignent ou qui accueillent…
Un peu comme une signature, les mains qui figurent dans l’œuvre sont celles de l’artiste qui crée, mais elles ont aussi le caractère universel de l’action qui est montrée.
La murale ainsi conçue ne rend pas seulement hommage au personnel de l’institution,
elle propose d’honorer, dans une dimension beaucoup plus large, le sens même de la vie.